festival musical pour la recherche contre le sida

Legala de l'amfAR réunit chaque année de célèbres bienfaiteurs pendant le festival de Cannes pour financer la recherche contre le sida. Cette année, il LaDune Du Pilat Est Près Du Bassin De Cette Ville: ARCACHON: Grain De Beauté Cancéreux: MELANOME: Adjectif Désignant Quelque Chose De Rouge Vif: ECARLATE: Familier Pour Dire Une Dispute Futile: BISBILLE: Harry Potter Achète Son Balai Sur Le Chemin De __ TRAVERSE: Festival Musical Pour La Recherche Contre Le Sida: SOLIDAYS En1998, la France achète en masse « Sa raison d’être », un titre interprété par des dizaines de chansons du moment, pour soutenir la lutte contre le Festivalde Cannes : le gala de l'amfAR contre le sida fait le plein de stars. 18 mai 2018 à 09:17 • 1 min. Par AFP. Cinéma; Culture & Musique; PIERCE BROSNAN; KRISTEN STEWART; SIDA; CANNES 2018; KATY PERRY; PARTAGER Afficherles résultats de la recherche sur la carte. Recherche. Afficher / masquer la navigation. Visites Visites À voir Musées & Expositions Architecture & Design Prater Visites guidées & tours Vienne verte Excursions Video. Ressentir le green spirit de Vienne. Vienne est l'une des villes les plus verdoyantes au monde : les parcs, prairies, forêts et vignes recouvrent près de la moitié nonton the walking dead season 11 episode 24 sub indonesia. Sharon Stone peut avoir deux visages. Solaire sur le tapis rouge, elle peut aussi être agaçante dans les coulisses, voire dépasser les bornes. Avoir Sharon Stone comme invitée dans une soirée organisée dans le cadre du Festival de Cannes est un honneur. Elle sait mettre en place une ambiance particulière, elle offre une médiatisation conséquente à l’événement. Mais sa présence a un prix. Elle peut avoir des exigences impossibles à réaliser et mettre les nerfs des organisateurs à rude épreuve. Better World Fund a vécu une expérience peu sympathique en présence de Sharon Stone. Lors de leur soirée caritative au profit des Ukrainiens hospitalisés en Pologne organisée à l'hôtel JW Marriott, il a fallu gérer un caprice de l’actrice américaine. Le quotidien Nice Matin rapporte que Sharon Stone est arrivée “au dernier moment et a refusé de parler au commissaire-priseur" lors de la vente aux enchères. Ce qui a eu le don de gâcher l’ambiance. Dernière actu Sharon Stone s’est imposée sur la vente aux enchèresSharon Stone ne s’est pas arrêtée là. Surprotégée de ses deux gardes du corps, elle s’est octroyée elle-même le rôle de commisseur-priseur, rapporte Nice Matin. Elle a "procédé à la vente elle-même, sans rien demander à personne, en méprisant toutes les règles", rapporte le quotidien régional qui cite Better World Fund. Le comportement de Sharon Stone n’a pas seulement été perçu comme de l’impolitesse, mais aussi comme un viol du réglement. Légalement elle n’a pas le droit de procéder à la vente aux enchères elle-même et a même ajouté à la vente "deux de ses effets personnels, un sac à main et un porte-cartes, alors qu'ils n'étaient pas sur la liste." Un geste interdit. Les articles mis en vente doivent être validés et enregistrés en amont. Les organisateurs étaient très déçus de l’attitude de diva qu’a eue Sharon Stone. D’autant plus que l’actrice a été payée 25 000 euros pour répondre présente à cette vente aux enchères. Sharon Stone est connue pour sa capacité à récolter des fonds. C’est elle qui a rendu très célèbre le gala de l’amfAR pour la recherche contre le Sida. Son exubérance, en général, sert la cause humanitaire défendue, mais dans ce cas, son attitude a plutôt gâché l’événement. Boostée par son grand retour sur la Croisette, Sharon Stone s’est peut-être égarée dans le sens du show. Journaliste indépendante, Amina se passionne pour les tendances sociétales qu'elle dissèque avec les mots. Elle porte un regard particulier sur les droits de la femme et l’égalité des chances. Lorsqu’elle … Le festival Solidays, qui a permis de récolter 21 millions d'euros en 16 ans pour lutter contre le sida, débute vendredi à Longchamp avec en tête d'affiche pendant trois jours Asaf Avidan, Die Antwoord, IAM et Izïa côté scène, et Bill Gates côté débats. Deuxième festival français de musiques actuelles en fréquentation derrière les Vieilles charrues, Solidays pourrait cette année encore améliorer le record établi l'an dernier avec spectateurs accueillis en trois jours sur l'hippodrome de Longchamp, à Paris. La billetterie affiche complet depuis quelques jours mais tout dépend de la vente des derniers billets "nuit", ces sésames permettant l'accès à partir de 23H00 et jusqu'à 05H00 du matin vendredi et samedi. Certes tardif, cet horaire permettra quand même de voir plusieurs des stars de cette 17e édition le groupe électro sud-africain Die Antwoord, le DJ allemand Paul Kalkbrenner ou encore les nouvelles têtes de l'électro française, The Avener et Madeon. Avant la tombée de la nuit et les "beats" électroniques, la programmation offrira d'autres belles têtes d'affiche au gré des 80 concerts au programme l'Israélien Asaf Avidan, les Australiens Angus & Julia Stone, le Sénégalais Faada Freddy et les Français The Do, Izïa et Caravan Palace offriront ainsi une mise en appétit relevée vendredi. IAM, Brigitte et Yael Naim sont eux attendus samedi avant Lilly Wood & The Prick, Chinese Man, Moriarty, Yelle et Mademoiselle K en clôture dimanche. Mais à Solidays , festival organisé depuis 1999 par l'association Solidarité Sida, les stars ne sont pas que sur scène ce sont aussi les bénévoles mis à l'honneur pendant trois jours et les invités de marque venant discuter des enjeux liés à la lutte contre le sida. "Pour nous, la musique est d'abord un outil pour promouvoir un message de tolérance", rappelle son fondateur et directeur, Luc Barruet. "Ce qui est important, c'est que, entre les concerts, les gens aillent voir des expositions, discuter, rencontrer les militants dans le village associatif", souhaite-t-il en rappelant que le festival avait eu l'an dernier la visite surprise de François Hollande. Egalement croisé l'an dernier à Longchamp, Bill Gates sera de nouveau l'une des stars des forums de discussions. Le fondateur de Microsoft, qui est aussi l'homme le plus riche du monde, avait ouvert le festival l'an dernier par une conférence. Il revient cette fois pour un échange vendredi avec le public "autour des thèmes liés à la solidarité internationale et à la philanthropie", selon Luc Barruet. Outre cet invité prestigieux, Solidays accueillera plusieurs autres personnalités pour des conférences ou des débats parmi lesquels le journaliste Edwy Plenel vendredi, la ministre de la Justice, Christiane Taubira samedi ou encore le réalisateur écologiste Yann Arthus-Bertrand dimanche. Ce dernier présentera à Solidays des extraits de son nouveau film, "Human", gigantesque fresque humaniste basée sur les témoignages de habitants de la planète qui sera présentée en avant-première en septembre aux Nations unies. Solidays, festival atypique dans le paysage musical français, reste "un espace où peut arriver à parler de choses graves mais avec le sourire", estime le leader du groupe marseillais IAM, Akhenaton. "On n'est pas juste là pour faire notre travail, mais aussi pour aider", se réjouit aussi Nili Hadida, chanteuse du duo Lilly Wood & The Prick dont le tube "Prayer in C" a été l'un des grands cartons musicaux de l'année dernière. L'an dernier, la billetterie de Solidays a généré 2,2 millions d'euros permettant de financer des programmes de "prévention des risques de contamination au VIH, d'accès au dépistage ou de prise en charge médicale ou psychologique dans plus de 20 pays", souligne Solidarité Sida. Dans le monde, 35 millions de personnes vivent avec le VIH. En France, on estime à le nombre de personnes porteuses du virus. Solidays Du 26 au 28 juin 2015 Hyde Park 1976 Alors que Queen vient de sortir fin 1975 son énorme premier succès international, l’emblématique single "Bohemian Rhapsody", le groupe part en mini-tournée britannique l’été suivant. Après avoir joué deux fois à Edimbourg et une fois à Cardiff, Freddie Mercury et sa bande participent à un concert gratuit au mythique Hyde Park de Londres, organisé par l’homme d’affaires et passionné de musique Richard Branson. Le groupe y joue d’ailleurs trois fois son nouveau titre phare parfois en entier, parfois seulement en partie au sein d’une performance de 80 minutes, alors que les organisateurs leur avaient donné seulement une heure pour permettre à d’autres artistes, dont The Kiki Dee Band, de se produire. Attirant 150 000 personnes ce jour-là, la performance de Queen reste encore à ce jour l’un des plus gros concerts londoniens de l’histoire. The Works Tour 1984-1985 Désormais doté d’un répertoire beaucoup plus consistant "Somebody to Love", "We Are the Champions", "Don't Stop Me Now", "Another One Bites the Dust", ou encore "We Will Rock You" taillé pour les stades, Queen se lance en août 1984 dans une tournée mondiale de près d’un an et 48 concerts. Pour la première fois depuis cinq années, le groupe décide de jouer ses anciens titres, dont le mythique "Under Pressure" coécrit avec David Bowie, et intègre évidemment les nombreux succès de son dernier album "The Works" "Radio Ga Ga", "It's a Hard Life", "I Want to Break Free", "Hammer to Fall", etc.. Parmi les plus grandes tournées du groupe, ce The Works Tour voit le groupe retourner en Australie après neuf ans d’absence et se produire pour la première fois en Afrique du Sud en plein Apartheid, une décision qui fait polémique. En janvier 1985, Queen donne deux concerts à Rio de Janeiro pendant le célèbre festival de rock de la ville, Rock in Rio, devant 150 000 personnes chaque soir. Le groupe aura une histoire particulière avec le Brésil puisque c’est à Sao Paulo, le 20 mars 1981 lors de son The Game Tour, qu’il signera son record de spectateurs payants avec plus de 130 000 personnes présentes. Live Aid 1985 Considéré comme l’un des plus grands concerts de l’histoire de la musique, le Live Aid du 13 juillet 1985 était un événement collectif regroupant de très nombreux artistes à Philadelphie et Londres, mais dont Queen a été l’une des têtes d’affiche. En effet, lors du concert organisé à Wembley, la prestation de Freddie Mercury et de son groupe est sans doute la plus électrisante malgré les présences ce jour-là d’autres bêtes de scène comme U2, Dire Straits ou encore The Who. Programmé en début de soirée, entre David Bowie et Dire Straits, le groupe joue d’abord six de ses plus grands succès "Bohemian Rhapsody", "Radio Ga Ga", "Hammer to Fall", "Crazy Little Thing Called Love", "We Will Rock You" "We Are the Champions". Avant de revenir pour l’un des trois rappels de fin de concert, avec la chanson engagée "Is This the World We Created...?". Magic Tour 1986 C’est ce Live Aid et la réaction incroyable de la foule de Wembley qui donne notamment l’envie au groupe de revenir dans le mythique stade londonien dès l’année d’après, et quasiment à la même date deux concerts donnés les 11 et 12 juillet 1986, en plein milieu de la tournée Magic Tour. Organisée uniquement en Europe et sur seulement deux mois avec notamment une date à l’Hippodrome de Vincennes et une autre aux Arènes de Fréjus, cette tournée a réuni en tout plus d’un million de spectateurs, devenant l’un des tours de chant les plus populaires de l’histoire de la musique. Alors que Wembley réunit 125 000 personnes en deux soirs l’intégralité des billets s’était vendue en 2 heures pour une performance considérée comme l’une des plus marquantes de l’histoire du rock, la dernière date au Knebworth Park de Stevenage rassemble à elle seule 120 000 spectateurs. Faisant partie des concerts payants records de l’histoire, cette date est aussi la dernière scène pour le groupe Queen dans sa forme originelle, cinq ans avant le décès de Freddie Mercury. The Freddie Mercury Tribute Concert 1992 À la mort de Freddie Mercury le 24 novembre 1991 après une longue bataille contre le virus du Sida, le reste du groupe les membres Brian May, John Deacon et Roger Taylor, mais aussi le manager Jim Beach décide d’organiser un grand concert. Prévu le lundi de Pâques au stade de Wembley où Queen a vécu tant de moments inoubliables, cet événement est à la fois un hommage à Freddie Mercury et un concert de soutien pour la recherche scientifique contre la maladie. Les billets s’arrachent en 3 heures alors que la présence d’aucun artiste n’a encore été annoncée, si ce n’est celle des membres restants de Queen. Le 20 avril 1992, le concert donné devant 72 000 personnes est divisé en deux parties une première avec des groupes phares du moment comme Metallica et Guns N’ Roses, et une seconde avec des artistes proches du groupe comme David Bowie, George Michael et Elton John. Évidemment très chargé en émotions, ce concert a été immortalisé par des enregistrements vidéo, dont le bénéfice des ventes a été reversé à la fondation Mercury Phoenix Trust, née de cette soirée. Alors que le 1er décembre est la journée mondiale contre le Sida, l'équipe du SMIT de l'hôpital se mobilise en musique. Le chef du service, le Dr Aumaître, fait le point. Combien de patients sont pris en charge par l'hôpital ? Entre 850 et 900 malades sont suivis par le service de l'hôpital. Ce qui représente entre cinq et 10 % de patients en plus tous les ans, soit entre trente et quarante nouvelles contaminations, plus les nouvaux arrivants sur le département. Ce qui est beaucoup pour un hôpital de notre taille. Par ailleurs, il faut savoir que moins de 5 % de la file active est suivie en ville. Qui sont les nouveaux cas ? Surtout des hommes. Ces nouvelles contaminations sont toujours aussi problématiques et concernent essentiellement les populations à haut risque, les HSH hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Vous avez noté une évolution chez vos patients ? Cette nouvelle patientelle est très différente de celle d'il y a dix ans. Il y a dix ans, les patients venaient avec une maladie qui s'était déclarée depuis longtemps. Aujourd'hui, on vous détecte et on vous traite aussitôt. Les recommandations internationales, c'est de traiter dès le dépistage, sans attendre que la maladie se déclenche les dégâts engendrés par le virus sont ainsi limités et on a une évolution 'moins mauvaise' de la maladie. On est sur une éradication du VIH plus on traite tôt, moins on a une population contagieuse. On parle d'un traitement préventif. De quoi s'agit-il ? Depuis vingt ans, on traite la post-exposition, c'est-à-dire des patients déjà touchés ainsi, on donne ce traitement aux femmes enceintes pour éviter qu'elles ne transmettent le virus à leurs enfants et on traite ensuite les enfants. Aujourd'hui, avec le Truvada, on parle d'un traitement pré-exposition avec lequel on est plus bénéfique que délétère pour les gens non malades, séronégatifs. Les personnes qui vont avoir des rapports sexuels à risques prennent un comprimé 24 ou 48 heures avant le comportement à risque. La prescription de ce médicament est moins chère sur le plan financier, humain et social que l'apparition d'un nouveau cas. C'est une révolution ! C'est une vraie révolution dans les pratiques sexuelles et sociétales. On est dans une ère où le VIH est contrôlable par les thérapeutiques et où on met le paquet pour qu'il ne circule plus. L'autotest, non-remboursé, est-il entré dans les habitudes ? On l'achète en pharmacie et on peut le faire chez soi. On peut demander au pharmacien de lire le résultat. Ou pas. Cela permet à chacun de s'autotester quand on ne veut pas dépendre d'une structure médicale. C'est plutôt une bonne chose ? Découvrir les résultats positifs d'un test sans entourage médical, ce n'est pas vraiment bien. C'est aussi une forme de banalisation de la chose et du VIH. Le Sida n'est pas une maladie comme les autres, elle n'est pas neutre. C'est une maladie chronique, avec des risques d'évolution et plein de complications possibles. - 18 associations, entrée libre Le service des maladies infectieuses et tropicales SMIT de l'hôpital de Perpignan, le service social, la Casa musicale, soutenus par le Corevih coordinateur régional des acteurs locaux de lutte contre le Sida, organisent pour la seconde année consécutive un concert dans le cadre de la Journée mondiale contre le Sida lire encadré ci-contre. Un max de bruit contre le Sida, dont l'entrée est gratuite, est proposé vendredi à partir de 19 heures à la Casa musicale à Perpignan. Le but est de permettre à tous les participants de s'informer sur le VIH auprès du village associatif regroupant 18 associations* prévention, réduction des risques, dépistage, situation des personnes séropositives... Cette soirée entend fédérer les acteurs locaux qui travaillent sur le VIH, auprès des personnes concernées et de leurs proches. Les organisateurs ont ouvert le village à des associations luttant contre toutes les discriminations. "Nous voulons ainsi réunir tous les acteurs des qui travaillent sur le Sida et luttent contre les discriminations, expliquent l'infirmière Florence Bisbal du Ciddist et Laurent Giorgetti du service social. Nous avons été soutenus par notre 'directeur artistique' Laurent Allart, musicien de Kinda et R. Can, mais aussi par Alex Augé du groupe Regg'lyss." Il est possible de se restaurer sur place au stand des Fées militantes, qui accompagnent des personnes vivant avec les VIH, ou auprès des food trucks Tom & the bagel et La camionnette verte. *Associations participant à cette manifestation Aides, Maison de vie du Roussillon, Ascode, Bij, centres de dépistage CDAG et Ciddist, LGBT 66, Axurit, Chrétiens et Sida, SOS habitat et soins, Le refuge, Plus jamais ça, Les fées militantes, la Cimade, Envie, Planning familial, Sida info service et le Corevih-LR. Infos auprès du Ciddist66 au 04 68 61 76 46 et sur - Une soirée éclectique Concert ce soir dès 19 heures Regg'Lyss reggae absent de la scène depuis 2013, ce groupe est devenu célèbre avec son tube, Mets de l'huile. Laye Kouyate & D'Jam Tribu afro-world le groupe est composé d'artistes mélangeant les sonorités mandingues au jazz, au funck, à la pop, au reggae. Ezra Hesper folk le jeune auteur-compositeur-interprète a grandi près de Perpignan. Par ses origines, il mêle le français et l'anglais dans des textes sur des musiques d'influence pop, rock, folk et new dance. Supamoon trip-hop le groupe composé de trois personnages est riche de leurs leurs univers artistiques et engendre un genre de pop-fusion aux allures de trip-hop. La Krazy family pop-rock cette chorale pop rock de 70 personnes résidente de la Casa musicale déborde d'une énergie endiablée ! Article écrit par Malou Béziat, étudiante en M1 Littérature Générale et Comparée Dans le cadre d’un festival confiné pour cause de COVID-19, il est un peu ironique, peut-être, de produire un article sur la pandémie. Cependant, nous pouvons sûrement profiter de ce contexte pour penser une problématique étonnante, mais pourtant bel et bien existante la maladie se chante-t-elle ? La chanson, objet populaire, ne semble pas particulièrement propice à une réflexion sur la métaphore morbide. En effet, on préfère entendre une chanson d’amour, heureuse ou triste, qu’une chanson sur la maladie ; comme l’écrit Susan Sontag La maladie est une zone d’ombre de la vie, un territoire auquel il coûte cher d’appartenir. En naissant, nous acquérons une double nationalité qui relève du royaume des biens-portants comme de celui des malades. Et bien que nous préférerions tous présenter le bon passeport, le jour vient où chacun de nous est contraint, ne serait-ce qu’un court moment, de se reconnaître citoyen de l’autre Pourtant, ces chansons existent bien à cet égard, nous pouvons citer Tumeur » d’Aloïse Sauvage, Quand c’est ? » de Stromae ou encore l’album Black Star de David Bowie. Ce sont là des représentations relativement récentes de ce qui jusqu’alors semblait rejeté dans le domaine de l’obscène, ce que précisément on ne met pas en scène, qu’on ne montre pas. Or le cancer évoqué dans ces chansons reste, parmi les maladies, un objet noble une pathologie de l’intériorité, qui ronge, comme l’évoque Susan Sontag, parce que le sujet connaît un trop plein d’émotions, et contre laquelle on se bat. L’abondance métaphorique permet une mise en scène de l’individu comme héros tragique menant un combat contre lui-même, l’avènement non seulement du moi » mais aussi une plongée dans l’inconscient, un voyage initiatique qui le changera à jamais et aboutira à la guérison comédie ou à la mort tragédie. Mais qu’en est-il de la représentation de la maladie épidémique ? Celle qui se transmet et qui par sa transmission même se révèle stigmatisante ? À l’occasion de la trente-deuxième journée mondiale de lutte contre le SIDA le 1er décembre, il est important de rappeler que la maladie sévit toujours, et que les efforts tournés dans la lutte contre le COVID-19 tendent à invisibiliser la lutte contre le VIH. Cependant, le COVID-19, de loin, rappelle avec l’injonction d’une limitation drastique des contacts physiques cette problématique que le SIDA posait déjà la crainte de l’autre, des rapports amoureux, s’inscrivant ainsi à la fois en maladie d’amour » comme la décrivait Michel Sardou, mais également en maladie de l’amour », chargeant le contact amoureux de cette menace terrifiante de mort. Vous nous avez dit faites l’amour, pas la guerre. Nous avons fait l’amour, pourquoi l’amour nous fait-il la guerre ? » s’exclamait l’un des danseurs de Maurice Béjart dans Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat, ballet créé comme une réponse indignée à la mort du danseur Jorge Donn et à celle de l’emblématique chanteur du groupe Queen, Freddie Mercury, décédés tous deux des suites du SIDA. Ce dernier avait réalisé en 1991, l’année de sa mort, l’album Innuendo, et avait enregistré une ultime chanson co-écrite avec Brian May qui sortira en 1995 à titre posthume sur l’album Made in Heaven Mother Love ». Étrange objet que cette chanson, Mother Love », qui par son titre semble porteuse d’un idéal bouddhiste ou hippie d’amour universel, donnant la primauté originelle à cet amour, — se faisant écho d’un hédonisme caractéristique des années 1970-1980 et qui fut partagé par le groupe Queen à cet égard, on peut citer des chansons comme The Miracle » ou A Kind of Magic » — mais qui, par ses arrangements et ses paroles, prend en tous points les aspects de la plainte ainsi, l’amour de l’amour qu’a souvent manifesté Freddie Mercury dans ses compositions semble essoufflé. Les premières mesures, comme un pouls, laissent les synthétiseurs promener leur mélodie qui nous entretient déjà du ton mélancolique que prendra le texte, lorsque son chanteur soufflera d’une voix désabusée, profonde et grave I don’t want to sleep with you / I don’t need the passion too / I don’t want a stormy affair / To make me feel my life is heading somewhere / All I want is the comfort and care / Just to know that my woman gives me sweet / Mother love2 Mother Love » une impossible quête ? C’est en fait le récit d’une sublimation que nous dévoile Mother Love » Freddie Mercury, co auteur-compositeur-interprète de cette chanson, se prépare en effet à un changement d’état. L’amour physique ne lui permet plus de se réaliser. Bien plus, c’est un cri lancé à l’intime […] all the love that I crave3» qui s’échappe de cette chanson ; après les frasques d’une vie teintée de scandales, Freddie Mercury exprime un désir lacanien de retour impossible Mama please / Let me back inside4 ». Il cherche à se réfugier loin du bruyant amour » comme le qualifie François Jullien, cet Éros qui est en train de lui coûter la vie, mais bien au creux de cet origine en dedans », au plus intérieur de l’intérieur On comprend donc que cet intime se découvre originellement, et peut-être même de préférence, hors de la relation amoureuse, qui passionnée, captatrice, est, au départ et dans son principe, toujours intéressée. Son temps à lui est d’avant, du commencement. Il est de l’enfance, quand la séparation d’avec l’Autre n’est pas encore consommée l’intimité du C’est là tout l’enjeu de la chanson, la recherche désespérée mais résolue d’un endroit où mourir, mais pas n’importe lequel l’amour premier et inaltérable qui soit aussi sûr que la protection utérine pour se soustraire au monde dont on se sait éjecté bientôt, le besoin enfantin d’être rassuré I long for peace before I die6 ». En fait, Mother Love » porte en germe une révolution de l’intime, une opposition constante entre l’extériorité et l’intériorité, entre Éros et Agapè, qui livre une réflexion sur l’Amour en général, et sur ses variations I’ve walked too long in this lonely lane / I’ve had enough of this same old game / I’m a man of the world and they say that I’m strong / But my heart is heavy and my hope is gone / Out in the city, in the cold world outside / I don’t want pity just a safe place to hide7 Le refus de la pitié, alors qu’une partie de la tradition philosophique fonde la connaissance de l’autre sur ce sentiment, est selon François Jullien ce qui précisément est l’indicateur de la recherche de l’intime, cet endroit intérieur qui, dans son partage, crée le lien avec l’autre. Cette interprétation confirme la thèse de Susan Sontag, selon laquelle un des topoï de la littérature morbide est la métaphore du voyage initiatique on a la […] conviction que l’individu devient plus conscient lorsqu’il est confronté à sa » Cependant, le SIDA a cela de particulier qu’il est à l’époque où Freddie Mercury enregistre Mother Love » et encore aujourd’hui parfois considéré comme une maladie honteuse du fait de ses voies de transmission principales, sanguine ou sexuelle. vous étiez d’appartenir à ces groupes à risques qu’étaient les toxicomanes ou les homosexuels, la maladie révélant aux yeux de tous vos mœurs dans les deux cas taxées de déviantes. Susan Sontag indique à ce propos […] on prend le SIDA pour une maladie non seulement de l’excès sexuel, mais de la » ; ce stéréotype réactive des siècles de pensée judéo-chrétienne et voit le SIDA opportunément stigmatisant pour condamner la communauté LGBT+. Au travers de sa chanson, Freddie Mercury ne vient pas se repentir, sa confession n’adhère pas à cette lecture ; il vient au contraire réhumaniser, à l’époque où l’on craint ne serait-ce que de les toucher, les personnes vivant avec le VIH, en faisant résonner sa propre voix à l’aune de sa mort. On l’entend alternativement dire sa plainte puis la crier, on l’entend craindre et perdre espoir, avoir juste besoin de la triste main » amie dont parlait Alfred de Musset, pour accepter la catastrophe intime10 » de la maladie ; et si catastrophe » en grec est l’autre nom de ce qu’Aristote, dans sa Poétique, appelait péripétie », elle évoque comme elle un retournement dans l’action avant le dénouement de la pièce et la mort du héros. Peut-être, dès lors, peut-on voir dans le dernier couplet un exodos Freddie Mercury n’a pu mener jusqu’au bout l’enregistrement de cette chanson, trop épuisé et ne pouvant plus chanter. Aussi est-ce Brian May, prenant le rôle du Chœur, qui chante les derniers mots ou maux de son ami My body’s aching but I can’t sleepMy dreams are all the company I keepGot such a feeling as the sun goes downI’m coming home to my sweetMother Love11 La voix pré-enregistrée de Freddie Mercury passe comme un vent, répétant Mother Love » ; on peut entendre à sa suite résonner un extrait du concert de Wembley en 1986, où il s’amusait avec le public, puis un très court extrait accéléré de la discographie complète de Queen, ainsi qu’un extrait de la chanson Goin’ Back » et finalement, les pleurs d’un nourrisson au travers de ce chant du cygne, il aurait donc réussi son voyage vers le tout premier amour, celui de l’indissociable, de l’entier, nous donnant un magnifique exemple de comment se vit la maladie en chanson lorsqu’on s’appelle Freddie Mercury, qui parvient à l’extrémité de son talent à nous rendre jaloux, en nous faisant croire — c’est le propre du mythe — qu’il aura réussi à percer le secret des origines. Malou Béziat Susan Sontag, La maladie comme métaphore [1977-1978], suivi de Le sida et ses métaphores [1988-1989], tr. Marie-France de Paloméra pour La maladie comme métaphore et Brice Matthieussent pour Le sida et ses métaphores, Paris, Christian Bourgeois Éditeur, Choix-Essais », 1993, p. 46. [↩] Je ne veux pas coucher avec toi / Je ne veux pas non plus d’une passion / Je ne veux pas d’une histoire orageuse / Pour me donner l’impression que ma vie a un but / Tout ce que je veux c’est du réconfort et de l’attention / J’ai juste besoin de savoir que ma femme me donne la douceur / de l’amour maternel », notre traduction. [↩] […] l’amour dont j’ai tant besoin » [↩] Maman je t’en prie, laisse-moi revenir à l’intérieur en ton sein » [↩]François Jullien, De l’intime. Loin du bruyant amour, dir. Jean-Paul Enthoven, Paris, Grasset, Le Livre de Poche », 2013, p. 95. [↩] Je veux trouver la paix avant de mourir » [↩] J’ai trop erré dans ce paysage désertique / J’en ai assez de ce jeu de dupes / Je suis un homme du monde et ils disent que je suis fort / Mais mon cœur est lourd et mon espoir est mort / Au cœur de la ville, dehors dans ce monde glacial / Je ne veux pas de pitié mais un abri où me cacher » [↩]Susan Sontag, La maladie comme métaphore [1977-1978], suivi de Le sida et ses métaphores [1988-1989], tr. Marie-France de Paloméra pour La maladie comme métaphore et Brice Matthieussent pour Le sida et ses métaphores, Paris, Christian Bourgeois Éditeur, Choix-Essais », 1993, p. 46. [↩]Ibid, p. 151 [↩]Claire Marin, La maladie, catastrophe intime, Presses universitaires de France, Paris, 2014. [↩] Mon corps me fait mal mais je ne peux pas dormir / Mes rêves sont désormais mes seuls compagnons / Je ressens quelque chose de fort tandis que le soleil se couche / Je reviens chez moi dans la douceur / de l’amour maternel » [↩]

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